Interview exclusive de Ramiro Gonzalez, ancien gardien de but argentin

Lors de son court passage en France et à Lyon, il nous a fait l’honneur de sa visite dans les locaux de GBS France. Nous avons pu échanger avec en toute sympathie et simplicité. Retour sur ce moment fort avec ce footballeur de renom qui a marqué l’histoire de l’Atlantico River Plate et de l’OM. Après une carrière professionnelle, il combine foot et entrepreneuriat avec la création de RG : une marque de gants de gardien de but et d'équipement de football pour amateurs et professionnels déjà présente en Europe et dans beaucoup de pays du monde. Voici la retranscription écrite et intégrale de notre interview exclusive.

 Ramiro Gonzales en tenue décontractée pointe une affiche RG marquée "Born to be a Keeper", représentant une marque d’équipement de gardiens
Photo prise lors du passage de Ramiro Gonzales dans les locaux de GBS France, son distributeur officiel / certifié / agréé RG pour la commercialisation de sa gamme de gants de gardien et d’équipement foot RG. Crédit photo : GBS France


Emilie Triolo : Ramiro, à quel âge avez-vous commencé à jouer au football et quel est votre premier souvenir avec un ballon ?

Ramiro Gonzalez : J'ai commencé à jouer à 10 ans avec mes amis, mais mes premiers souvenirs avec un ballon remontent à mes 6 ou 7 ans. En Argentine, le football est une passion nationale. J'adorais jouer gardien de but enfant, et à 14 ans, j'ai quitté ma maison pour rejoindre Buenos Aires et intégrer les formations de River Plate. J'y ai appris la rigueur et l'exigence du haut niveau, ce qui m'a forgé en tant que joueur et en tant qu'homme. Enfant, je jouais beaucoup au foot dans la rue et dans les parcs après l'école, mais sans équipement de football. Je finissais à 10h ou à 13h, je mangeais vite et j'allais directement jouer. Parfois, il n'y avait même pas de lumière dans certains endroits où nous nous retrouvions pour jouer. On jouait avec des ballons usés, parfois même avec des ballons faits de tissus roulés. Alors imaginer, concevoir, créer, fabriquer ma propre ligne d’équipement foot de gardien, c’est une fierté.


jeune footballeur tenant un ballon entre les mains
Ramiro Gonzalez durant son adolescence : image personnelle de son album photo de famille. Crédit photo : Ramiro Gonzalez




Emilie Triolo : Votre famille vous a-t-elle influencé dans votre choix de devenir footballeur ?

Ramiro Gonzalez : Oui, mon père était footballeur, défenseur central. Il a joué pendant plusieurs années en deuxième division. J'ai hérité de sa passion pour le football, mais j'ai choisi un poste différent : gardien de but. Malheureusement, il travaillait beaucoup et n'avait pas toujours le temps de jouer avec moi. Je me souviens qu'il y avait une forte transmission familiale autour du football, mais je jouais surtout avec mes amis dans la rue. Mon père était une source d'inspiration pour moi, il me parlait beaucoup de discipline et d'abnégation, ce qui m’a aidé à construire mon mental de compétiteur.

Emilie Triolo : Quels étaient les gardiens qui vous inspiraient étant jeune ?

Ramiro Gonzalez : Je n'avais pas d'idole en particulier, mais j'aimais observer plusieurs gardiens et apprendre d'eux. J'aimais regarder différents styles et m'inspirer de chacun. Aujourd'hui, j'apprécie beaucoup Emiliano Martinez. Il a traversé des moments difficiles, mais il a su s'imposer comme un gardien exceptionnel. Il a connu une évolution tardive, mais a réussi à atteindre un très haut niveau. J'ai aussi beaucoup regardé Buffon, pour sa longévité et son intelligence de jeu. Casillas aussi m'impressionnait par ses réflexes incroyables. J'ai toujours été fasciné par la diversité des styles de gardiennage, qu'il s'agisse de techniques de jeu au pied, d'arrêts aériens ou de duels en un contre un. Quand j'étais plus jeune, j'étudiais leur manière de se positionner et de réagir dans les situations de stress.

Emilie Triolo : Pouvez-vous nous parler de votre parcours jusqu'à l'Olympique de Marseille ?

Ramiro Gonzalez : J'ai joué dans les équipes de formation en Argentine avant d'être recruté par l'OM à 18 ans. J'y ai évolué avec la CFA et m'entraînais parfois avec les pros. J'y suis resté un peu plus d'un an, mais mon contrat n'a pas été renouvelé. Ce fut une période difficile car je devais m’adapter à une nouvelle culture et à un style de jeu différent. Mais cela m’a permis de grandir et d'apprendre de nouvelles approches du poste de gardien de foot. J'avais des techniques argentines de gardien de but que les entraîneurs en France n'acceptaient pas. Ils me demandaient de me conformer à un style plus européen, axé sur la rigueur tactique et la prise de balle plutôt que sur l'utilisation du corps. C’était un véritable challenge de devoir abandonner certaines habitudes pour s’adapter au football français, très structuré.

Emilie Triolo : Comment en êtes-vous venu à créer votre marque RG ?

Ramiro Gonzalez : J'ai toujours eu une passion pour les gants de gardien et l'équipement spécifique à ce poste. Je voulais proposer quelque chose de différent, de qualité, avec un bon rapport qualité-prix. Ma femme a joué un rôle clé dans cette aventure. Nous avons créé la marque ensemble. L'idée est née lorsque je jouais encore : je trouvais que certaines grandes marques ne répondaient pas aux besoins des gardiens. J’ai voulu proposer une alternative plus accessible et plus performante. Nous avons étudié de près les matériaux, le design et la résistance pour proposer des produits innovants.



 site web vente gants de gardien de but

Pour acheter les gants de foot RG signés Ramiro Gonzales : une seule adresse en France : le site Gbs-france.com, le seul site web où acheter la marque de l’ancien goal argentin. Crédit photo : GBS France



Emilie Triolo : Pourquoi ne vous mettez-vous pas plus en avant en tant qu'ambassadeur de votre propre marque ?

Ramiro Gonzalez : Ce n'est pas mon style. Je préfère mettre en avant le produit plutôt que ma personne. Ce qui compte, c'est la qualité des gants et leur performance sur le terrain. D’ailleurs, au début de RG, je me mettais plus en avant sur les réseaux sociaux, mais j’ai rapidement arrêté. Je veux que la marque soit reconnue pour son excellence, pas seulement parce que j'en suis le fondateur. Il est important que les joueurs choisissent les gants pour leur qualité et non par simple notoriété.


Ramiro Gonzales en tenue décontractée, portant des lunettes de soleil, pointe du doigt une immense affiche publicitaire sur un mur extérieur. L’affiche représente une paire de gants de gardien de but RG bleus
L’entrepreneur, fier de son parcours, pose devant une grande affiche publicitaire faisant la promotion de la marque de gants de gardien RG qu’il a créée. Crédit photo : Ramiro Gonzalez



Emilie Triolo : Comment sélectionnez-vous les joueurs qui représentent RG ?

Ramiro Gonzalez : C'est un processus difficile de trouver des gardiens de but RG de ligue 1 ou L2. Chaque année, cela devient plus compliqué car il y a des enjeux financiers importants. Nous ne cherchons pas seulement la performance sportive, mais aussi des valeurs humaines. Nous voulons des ambassadeurs qui croient en notre projet et qui partagent notre passion. Je ne signe jamais de gardiens de moins de 18 ans et je préfère ceux qui ont une expérience internationale. Nous cherchons aussi à travailler avec des joueurs qui ont une influence positive sur la jeunesse.

Emilie Triolo : Quel est votre gant préféré parmi votre collection ?

Ramiro Gonzalez : J'aime plusieurs modèles, mais le gant de gardien RG Samouraï est l'un de mes favoris. Il combine technologie, confort et performance.



 Textile du Gant : NEOPRENE FLEX
Le gant de goal préféré de l’ancien gardien de but Ramiro Gonzalez


Emilie Triolo : Que diriez-vous à quelqu'un qui hésite à acheter un produit RG ?

Ramiro Gonzalez : D'essayer ! Nos gants offrent un excellent rapport qualité-prix et une grande variété de styles et de coupes. Je suis convaincu que chaque gardien peut trouver le gant qui lui convient.

Emilie Triolo : Un mot sur le football féminin ?

Ramiro Gonzalez : Nous avons été la première marque à sponsoriser des gardiennes en Espagne il y a plus de 10 ans. Aujourd'hui, nous travaillons avec plusieurs internationales et nous continuons à soutenir le football féminin. Nous avons des partenariats avec des clubs et des joueuses de haut niveau, car nous croyons fermement à l'importance du développement du foot féminin.

Emilie Triolo : Sur votre temps libre, vous jouez aux jeux vidéos de foot ? Lesquels ?

Ramiro Gonzalez : J’adore ca, mais ca ne m’est pas arrivé depuis au moins 10 ans, car je manque de temps. Quand j’ai du temps libre je le passe en famille, je nage, je fais du sport, je me repose. Mais quand je jouais aux jeux vidéos de foot, je choisissais Football Manager et Pro Evolution Soccer !

Emilie Triolo : Merci Ramiro pour cet échange passionnant !

Ramiro Gonzalez : Merci à vous !

 

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